vendredi 30 décembre 2016

L'eau impropre à la consommation dans deux villages de Côte d'Or

Si l'on observe régulièrement des cas de pollution de l'eau, ils sont généralement de courte durée. Ce n'est malheureusement pas le cas pour les habitants de Bussy-le-Grand et Grésigny-Sainte-Reine qui sont sans eau potable depuis le 13 décembre.

Le problème vient ici des pesticides, qu'il n'est pas rare de retrouver dans la région. Plus grave encore, des analyses ont détecté la présence de bromates, substance possiblement cancérigène. Des mesures ont été prises pour nettoyer le réseau mais elles n'ont malheureusement pas suffi à venir à bout de tous les polluants.

Pour leur santé, les habitants des deux villages doivent obligatoirement utiliser de l'eau minérale pour boire et se brosser les dents. Il est toujours possible d'utiliser l'eau du robinet pour se laver ou faire sa lessive, néanmoins.

mercredi 14 décembre 2016

A Thézy-Glimont, l'eau rendue impropre pour les nourrissons

Encore un coup dur concernant la pollution de l'eau dans le département de la Somme (80). C'est désormais à Thézy-Glimont, petite commune d'un peu plus de 500 habitants, qu'a été révélée la présence de perchlorates dans l'eau. Si celle-ci ne dépasse pas le seuil autorisé (4 µg/l), elle vient au moins de l'égaler.

L'agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a donc recommandé de restreindre l'usage de cette eau pour les nourrissons. Les familles qui doivent s'occuper de nourrissons peuvent aller chercher des bouteilles d'eau à la mairie, en attendant que le problème soit réglé.

mardi 6 décembre 2016

Pollution de l’eau : le point sur l’Oise

L'année 2016 aura été marquée par un cas de pollution majeur dans l'Oise : une pollution à la déséthylatrazine, une molécule utilisée dans l’agriculture qui a été interdite il y a 15 ans.

Des restes étant encore présents dans l’eau, cette molécule contamine l’eau dans des proportions normalement illégales mais continue de couler depuis plus de trois ans, comme si elle était potable. Si des citoyens s’offusquent, l’Agence Régionale de Santé a obtenu une dérogation pour pouvoir continuer de distribuer cette eau polluée en échange de travaux pour lutter contre le problème.

Comme avec la déséthylatrazine, la région doit également faire face à un autre problème venu du passé : la Toison d’or. Il y a 25 ans, cette péniche contenant 200 barils de 200 litres de fioul et 60 mètres cube d’hydrocarbures a été laissée, flottante, sur l’Oise. Il aura fallu attendre août 2016 pour voir une réaction efficace de la part du département, qui conduit actuellement des travaux de dépollution.

Un rappel sur les mesures à prendre pour s'en sortir lorsque les eaux sont polluées : la mairie doit fournir de l'eau à ses habitants, à hauteur d'1.5L par personne et par jour. C’est donc auprès de cet établissement qu’il faut se renseigner si pollution d’eau il y a. En revanche, si effectivement chaque personne a besoin de boire 1.5L d'eau par jour, elle a également besoin d'eau pour cuisiner ou se brosser les dents.

Les informations sur la potabilité de l’eau n’étant parfois disponibles qu’en mairie, il est conseillé de se tenir au courant régulièrement, surtout dans les zones rurales où l’information circule plus difficilement.

jeudi 1 décembre 2016

Trois villes de Haute-Saône contaminées

Après Perrouse et Cromary il y a presque deux mois, c’est au tour de trois nouvelles communes du département de la Haute-Saône d'être confrontées à des problèmes de contamination d’eau. Les trois communes concernées sont Cemboing, Raincourt et Berges.

La cause ? « Un sous-produit de désinfection dont la consommation présente des risques sanitaires à long terme » selon l’ARS (Agence Régionale de Santé). Concernant les habitants, la marche à suivre est toujours la même : utiliser de l’eau en bouteilles pour toutes les activités qui impliquent la consommation d’eau : boire, cuisiner, se laver les dents.