lundi 24 octobre 2016

Pas d'eau potable pour quatre villes de la Somme

Après quelques villes de l'Oise, la Picardie continue de voir son eau contaminée. Cette fois-ci c'est dans la Somme que ça se passe, où les villes de Bouillancourt-la-Bataille, Fontaine-sous-Montdidier, Gratibus et Marestmontiers sont privées d'eau potable.

La contamination étant très récente, nous ne connaissons pas encore les raisons de celle-ci, mais l'ARS des Hauts-de-France étudie actuellement la question. Comme il est de coutume pour ce genre de problématique, il convient à tous les habitants des villes citées plus haut de se rapprocher des mairies afin d'obtenir leurs bouteilles d'eau minérale.

jeudi 13 octobre 2016

L'eau du robinet contaminée dans deux villes de Haute-Saône

L'Agence Régionale de Santé fait remonter des problèmes notables lors d'un contrôle effectué le 10 octobre en Haute-Saône. En effet, le rapport de l'ARS a mis en évidence une dégradation microbiologique dans les eaux des villes de Perrouse et Cromary. Si l'infection est mineure, l'ingurgitation de cette eau pourrait entraîner "des pathologies plutôt bénignes telles que des gastro-entérites".

Il est pour l'instant conseillé à la population d'utiliser de l'eau en bouteille pour des activités telles que boire, se brosser les dents ou faire la cuisine. Pour ce qui est de se laver ou de laver du linge, l'eau du robinet peut convenir puisque ces actions ne permettent pas à l'eau de se propager dans votre corps.

samedi 8 octobre 2016

Nouvelle contamination pour les habitants d'Aisey sur Seine

Après avoir passé le dernier trimestre 2015 sans eau du robinet potable, les habitants d'Aisey-sur-Seine se retrouvent encore face à une vraie problématique. Depuis la mi-septembre 2016, l'eau serait de nouveau contaminée.

Des analyses démontrent la présence d'un cocktail de pesticides, en partie illégaux. Pour réagir au problème, la mairie distribue des bouteilles d'eau pour les habitants, mais la quantité ne semble pas suffire. Chacune des 200 personnes du village reçoit chaque jour 1.5 litre d'eau en bouteille. Si la quantité suffit pour les besoins personnels que chaque personne a en terme d'hydratation, elle ne prend pas en compte l'activité professionnelle de chacun. Les restaurateurs ont besoin de l'eau pour cuisiner, les fermes pour leurs animaux. Du point de vue de la vie quotidienne, ces quantités ne prennent pas en compte non plus la cuisson d'aliments ou l'hygiène bucco-dentaire.

mercredi 5 octobre 2016

Oise : les habitants consomment une eau polluée depuis 3 ans

Dix villages de l’Oise sont concernés par une pollution à la déséthylatrazine, une molécule longtemps utilisée en tant que désherbant dans l’agriculture intensive, et interdite en France puis 2001. Malheureusement, des traces de cette molécule peuvent rester dans l’eau. Des analyses ont montré que la teneur en déséthylatrazine dépassait tout juste la limite définie par le code de la santé publique.

 L’Agence Régionale de Santé a néanmoins fourni une dérogation au Syndicat Intercommunal d’adduction d’eau de l’agglomération du Beauvaisis afin de continuer à distribuer cette eau pendant 3 ans, à la simple condition que des travaux soient entrepris afin de régler la situation.

 Les habitats ont été prévenus par simple affichage de l’arrêté préfectoral dans les mairies concernées. Ce manque de communication a été reproché par de nombreux habitants. Peu de recommandations ont été données, si ce n’est une mise en garde pour les femmes enceintes, en âge de procréer ainsi qu’aux bébés.

mardi 4 octobre 2016

Vire : interdiction de boire l'eau du robinet

Ce début de semaine, des analyses ont révélé la présence de résidus d'ammonium dans l'eau. Le directeur du service des eaux de Vire-Normandie précise que cet élément "consomme le chlore mis dans les réseaux afin d'empêcher une pollution bactérienne".

Les habitants sont invités à ne plus consommer l'eau du robinet. Les analyses sont en cours mais les experts précisent que l'interdiction pourrait durer 48h.
Une distribution de bouteille d'eau minérale a été mise en place en attendant que la situation ne s'améliore.